Le télétravail dans la Fonction publique wallonne évolue après les enseignements de la crise sanitaire

Depuis l’entrée en vigueur du nouvel arrêté relatif au télétravail, le 1er janvier 2020, initié par la Ministre Valérie De Bue, facilitant les conditions d’accès au télétravail dans la Fonction publique, l’administration wallonne a pu constater l’engouement des membres du personnel pour ce mode de travail. Ce changement a été amplifié par la pandémie du coronavirus qui a précipité le passage au télétravail d’un grand nombre de membres du personnel. Ceci a eu comme conséquence une consolidation du télétravail dans les nouvelles formes d’organisation du travail.

Aujourd’hui, le Gouvernement de Wallonie, sous l’impulsion de la Ministre de la Fonction publique, a validé, en deuxième lecture, l’actualisation de l’organisation du télétravail avec un cadre commun, souple et adaptable aux réalités de terrain de chaque entité de l’administration wallonne.

 

Ce qui change concrètement :

- Diminution de la période d’attente : la condition actuelle demandant que, pour être admissible au télétravail, le membre du personnel effectue des prestations dans le service depuis six mois au moins est maintenue comme principe mais cette durée peut, sur avis motivé du supérieur hiérarchique, être réduite à moins de six mois, voire à néant.

Augmentation du nombre de jours autorisés : le télétravail sera limité à 10 jours par cycle de quatre semaines contre 2 jours par semaine actuellement pour un collaborateur à temps plein et au prorata s’il travaille à temps partiel. Des dispositions supplémentaires sont prévues pour permettre une fréquence de télétravail plus importante moyennant recommandation du conseiller en prévention-médecin du travail ou sur décision d’un médecin du service de contrôle médical. Les membres du personnel qui exercent une fonction d’encadrement, ne peuvent télétravailler qu’à concurrence de maximum huit jours par période de quatre semaines.

- Solutions plus flexibles : Le télétravail pourra s’effectuer non seulement par jours entiers mais aussi par demi-jours. Actuellement, il n’était autorisé que par jour entier.

- Couverture des frais. L’indemnité mensuelle forfaitaire est augmentée de 15 euros pour passer à 35 euros par mois si au moins 4 jours de télétravail ont été effectués. Cette indemnité sera désormais indexée.

- Droit à la déconnexion. Un tel droit n’est pas confirmé dans les textes pour l’instant. Dorénavant, le télétravailleur a le droit de ne pas être connecté aux outils numériques professionnels et de ne pas répondre aux appels ou textos pour un motif professionnel en dehors des plages horaires pendant lesquelles il effectue habituellement ses prestations dans les locaux de son employeur. En fonction des nécessités de service, le télétravailleur peut toutefois être tenu d’accomplir des prestations irrégulières.

Le texte de cette réforme sera envoyé au Conseil d’État pour avis avant de revenir une dernière fois sur la table du Gouvernement de Wallonie. Il entrera en vigueur le 31 mars 2022 ou selon l’évolution des mesures Covid.

Pour la Ministre Valérie De Bue : « Ce nouveau cadre d’organisation du télétravail dans la Fonction publique wallonne permet à l’administration de poursuivre son travail de modernisation et de développement durable. Il permet également aux collaborateurs d’avoir des conditions de travail plus adaptées aux rythmes actuels et aux attentes en matière d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Ce nouveau cadre participe à l’objectif de faire de l’Administration wallonne une organisation plus ouverte, plus numérique et plus attractive. »

Le communiqué de presse

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